Messages de soutien

Après la suppression des aides de la Région, la diminution du pass Culture, la DRAC vient, à son tour, d’annoncer aux 5 associations Théâtre-Éducation la fin de ses subventions aux Printemps Théâtraux organisés dans chaque département de l’Académie. Une telle décision met en péril un événement nationalement reconnu, une œuvre initiée, voilà plus de 40 ans. Pourtant, les Printemps 2025 ont été riches…

Et nos Printemps Théâtraux 2026 ? Leur programme était déjà bien construit, des engagements étaient déjà pris avec des compagnies, en dialogue avec les structures culturelles partenaires.

Mais Comète va devoir faire face à cette situation inédite, et, sans doute, revoir sa copie. Vous en saurez plus prochainement, lors de notre AG, début décembre. On vous donne RV bientôt !

En attendant, vous pouvez nous témoigner votre soutien en ajoutant un commentaire sur cette page. Merci !

46 commentaires sur « Messages de soutien »

  1. Comme je suis désolée par cette nouvelle, comme je suis désolée que Comète, après s’est battu pour renouveler sans cesse ces expériences incroyables que sont les rencontres, fasse l’objet de tant de mépris.
    J’ai expérimenté à quatre reprises les Printemps théâtraux, et je suis convaincue des innombrables bienfaits de ces journées qui, empreintes indélébiles, sont avant tout lien. Et faire lien est le propre du théâtre.

    Je suis de tout coeur avec vous. MERCI à toute l’équipe pour le temps consacré et le combat que vous menez pour nous enseignants et pour nos jeunes.

    Sophie

    1. Cette association m’a permis de vivre des moments inoubliable de ma seconde à ma terminale. Grâce à la possibilité de présenter nos petites formes théâtrales cela nous a extrêmement rapprocher et j’ai, grâce à l’association comète, des amis à vie.
      Aussi, l’association comète à mise en place pleins de projets pour rencontrer d’autres groupes de théâtre pour que l’on puisse se rapprocher et créer du lien
      Alors merci à l’association comète

  2. Quelle tristesse, les temps sont durs pour les actions artistiques, quand on pense à toutes les graines que ces printemps sèment…nous sommes dans une nouvelle ère de résistance sans doute, ce qui est planté fini par refleurir un jour.

    Force à nous comme disent les jeunes !

  3. Très inquiétant!
    Continuez autant que faire se peut au service de Théâtre & Éducation, chères & chers ami·es de COMÈTE, vous savez que vous êtes un phare pour nous tous.
    Solidarité.

  4. Triste époque. Je vous remercie d’autant plus pour votre travail et votre engagement, remarquables. Tous ces Printemps apportent tellement de choses à nos jeunes… A suivre… Eve-Marie

  5. Ces journées de Comète sont tellement enrichissantes et inoubliables pour les acteurs et les spectateurs de demain.
    Quel dommage. Les décideurs sont ils conscients de tout cet abandon?
    La régression continue.
    Ça repoussera j’espère. En attendant,il va falloir tenir et batailler.

  6. Ce que fait Comète est essentiel. La culture nous fait vivre ensemble, découvrir, partager, ressentir.
    Comète a mis tellement d’étoiles dans les yeux et les cœurs ! Pour les jeunes, les profs, les comédien.ne.s, les parents, les bénévoles.
    A l’heure où ma fille bénéficie des dispositifs de Comète, c’est avec beaucoup de tristesse que j’apprends cette décision de la Drac.
    Si il y avait plus de cométien.ne.s dans le monde, il serait plus doux et généreux.
    Merci à vous, gros soutien, et c’est pas fini !

  7. Comète est un outil irremplaçable , il irrigue les rencontres majeures et essentielles entre des enseignants des artistes de théâtre et des adolescents !De l’écriture au plateau en passant par la lecture la mise en voix en jeu en espace en scène , des passerelles se tissent entre amateurs et professionnels et elles sont précieuses pour la vitalité et la dynamique culturelle d’un territoire ! de tout coeur avec vous pour continuer ce travail et vous soutenir ! Bien cordialement
    Elisabeth Crusson

  8. Comète est un partenaire historique, précieux et réguliers des EAT-Atlantique, association qui collabore également avec les enseignants afin de promouvoir la lecture et l’écriture des textes de théâtre et dont je suis aujourd’hui le représentant.
    L’annonce de nouvelles pertes de financement est très préoccupante pour tous les acteurs investis auprès des élèves et un signal très inquiétant pour ces derniers. Comme rappelé par Comète, le président s’était engagé à un renforcement de l’éducation artistique et culturelle, le théâtre devait être un « passage obligé ».
    Comment dès lors interpréter l’ensemble des mesures financières négatives et le manque d’initiatives politiques ? Comment ne pas craindre, entre autres conséquences, une réduction toujours plus grande de l’accès à la culture pour tous ? Un appauvrissement de la formation des élèves ? Un affaiblissement du lien social et citoyen ? Une précarisation des acteurs culturels et éducatifs ? Un impact même sur l’innovation et l’économie, tant les secteurs innovants (design, numérique, industries culturelles) dépendent d’une main-d’œuvre formée à la pensée créative.
    Le désengagement de l’État dans l’éducation artistique et culturelle menace non seulement l’équité et la qualité de l’enseignement, mais aussi la vitalité culturelle, sociale et économique de la société dans son ensemble.

  9. Alors que c’est exactement l’inverse qu’il faut faire !
    Plus de théâtre, plus de rassemblements de jeunes autour de la création, de la rencontre, de grands textes, d’artistes, d’enseignants engagés ! Face aux replis, à la division, à la perte de repères, face aux IA et au réel qui se dérobe…
    Ces printemps sont essentiels, ils restent gravés dans les mémoires de ces jeunes, et dans les nôtres, nous ne pouvons que souhaiter qu’ils perdurent encore longtemps.
    Alors oui, résistance, solidarité, entraide, nous devons imaginer d’autres modèles ensemble.

  10. Quelle consternation ! Quelle tristesse ! Les printemps théâtraux véhiculent des valeurs essentielles à la construction de nos élèves : générosité, écoute, tolérance, respect ,partage, entraide …Tous les élèves qui ont participé à ces Printemps reviennent conquis et ces journées restent gravées à tout jamais dans leur mémoire .
    Je suis de tout coeur avec les cométiens qui se sont battus et se battent pour que l’ Art illumine nos vies et celles de nos élèves.

  11. Je suis effaré par le désengagement de la DRAC des actions de COMETE.
    Comment l’État peut-il imaginer poursuivre l’éducation artistique et culturelle des élèves en mettant en péril les 5 associations Théâtre-Éducation qui sont des acteurs clefs du secteur dans la région.
    J’ai participé plusieurs fois comme auteur de théâtre aux Printemps théâtraux organisés par COMETE ;
    À travers cette manifestation, l’association permet aux élèves de lycée et de collège de s’initier au théâtre, de s’inscrire dans des projets collectifs, de permettre à chacun de trouver sa place dans le groupe, d’aller à la rencontre des autres, de partager son travail en l’exposant aux regards, de se confronter à des auteurs, à des textes, à des langues, de lire et de donner sens au texte, de développer son esprit critique en posant les questions de l’interprétation dramatique, d’éprouver son corps dans l’espace, de travailler l’éloquence, la justesse relationnelle, de rencontrer des artistes et se faisant de cheminer pour trouver sa propre capacité d’invention, de faire un pas de côté avec des enseignant.e.s complètement investi•e•s et engagé•e•s dans leur métier, de mettre de la vie dans son éducation et de l’éducation dans sa vie.
    Arrêter l’EAC – car je ne peux pas lire autrement cette annonce – n’est pas un projet d’éducation, c’est avancer sur un projet de sacrifice d’une jeunesse éclairée. C’est irresponsable !

  12. Il faut absolument soutenir cette association qui fait un travail formidable auprès des élèves, de nos enfants, pour l’éducation artistique, la découverte et la promotion du théâtre auprès de la jeunesse !
    Comme beaucoup de nos associations culturelles, elle doit faire face à une forte réduction (suppression) de ses subventions alors qu’elle fait vraiment une action l’intérêt général selon moi.
    A l’heure où nos jeunes ont plus que jamais besoin de développer leur empathie, leur bienveillance, leur capacité de collaboration et leur liberté de penser par eux-même, c’est un acte de résistance de soutenir ce genre d’initiative.
    Bravo à Comète !

  13. C’est vraiment dommage tout cela car le théâtre est hyper important ! (Je fais moi même du théâtre dans la spécialité de Joubert Maillard). J’espère tout de même que les printemps théâtraux se feront et cela pour toujours ! J’espère aussi que le groupe de terminal théâtre au lycée pourra y aller car ça a l’air vraiment génial ! Bon courage à tous les artistes, en espérant que ces temps bien sombre dans le milieu de la culture se finira bientôt.

  14. Quelle tristesse ! Voir tout ce magnifique héritage d’une politique d’éducation culturelle née il y a plus de 40 ans rayé d’un trait de plume pour des objectifs comptables.
    Alors si la colonne « dépenses » est clairement identifiée par nos décideurs, ceux-ci ont-ils en tête tout ce que l’on peut inscrire dans la colonne des « recettes » et qui sera ainsi définitivement perdu ? La découvertes de nouveaux imaginaires, le plaisir de construire et créer ensemble, faire avec les autres, pour les autres, mais avec son corps, sa voix, ses émotions. Parfois, c’est même donner du sens à sa présence au collège, au lycée.

  15. Il est vraiment dommage d’arriver à des situations comme celle-ci. La Région se retire de toutes les actions culturelles, l’état au travers de la DRAC, souhaite se retirer. En parallèle de cela, les interventions de nos responsables politiques ne cessent de valoriser ce type d’initiatives. Ce qui est fait au sein des projets soutenus par Comète n’est plus à démontrer. Comète doit prolonger ses actions auprès des publics jeunes. J’espère que les interlocuteurs de la DRAC prendront en compte ces brèves réflexions et que la DRAC continuera à aider ces projets. Bon courage à vous tous, responsables, acteurs associatifs, et bien sûr à tous les artistes. Vous pouvez compter sur mon soutien.

  16. Le travail d’éducation artistique et culturel est vraiment mal considéré dans notre pays, alors qu’il joue un rôle essentiel pour ouvrir les jeunes sur d’autres horizons que ceux des réseaux sociaux et des sociabilités numériques ! Monter sur scène, découvrir des oeuvres, apprendre à écouter, et regarder les autres, jouer avec eux … Des apprentissages de la vie en société et la formation du sens critique. Il était déjà scandaleux que la Région supprime son soutien, mais on aura bien compris que Mme Morançais est adversaire de l’intelligence et des arts. Mais le Ministère de la culture de Mme Dati ? Sans doute que Comète, les Indisciplinées ou Jeunes en scène, ne sont pas assez bling bling ? … C’est du travail de fond, qui ne se voit pas, mais qui déclenche beaucoup d’émotions pour les jeunes, et çà, c’est inappréciable ! Soutien aux militants de la culture et de l’éducation populaire !

  17. Découvrir le théâtre, s’y ouvrir, le pratiquer et en faire un espace de rencontre et d’émancipation… c’est ce que Comète permet aux jeunes. Leur action est essentielle et mérite tout notre soutien. Dans un contexte où l’accès à la culture devient de plus en plus difficile, elle sème les rencontres, les liens et l’envie de créer, autant de choses qu’on ne devrait jamais voir menacées.
    Merci pour tout ce que vous continuez à faire malgré les obstacles.
    Avec tout mon soutien, (ou « force à vous », comme disent les jeunes)
    Julie, une élève de terminale.

  18. Mais quelle indignité!!!
    Balayer d’un revers de main toutes ces années d’engagement au service de l’éducation artistique…
    « Généraliser l’accès à l’éducation artistique et culturelle » n’était donc qu’un slogan de campagne de plus…
    Quiconque n’a jamais assisté à un printemps théâtral ne peut s’imaginer à quel point c’est un moment fondateur dans la formation d’adultes en devenir…
    Chaque fois que j’y ai participé, j’en suis revenu gonflé à bloc, rassuré de voir que les valeurs d’écoute, d’échange, de respect, de partage, de réflexion, de bienveillance, d’engagement, d’ouverture, de débat étaient défendues haut et fort, et que cette expérience marquait à jamais les jeunes qui, grâce à l’engagement de leurs professeurs et à toute l’équipe de Comète, avaient eu la chance d’être là.
    Tristesse infinie et soutien total à toutes ces équipes Théâtre-Education des Pays de Loire, Comète, Vents et marées etc…
    Et colère noire face à ces fossoyeurs de la Culture et de l’Education qui sont aux manettes…

  19. Un certain juin 86, je découvrais au milieu de plusieurs dizaines d’élèves une fête du théâtre. J’avais alors dirigé un petit groupe de collégiens que nous avions emmenés au Printemps théâtral. Des spectacles et surtout une écoute, une attention, une bienveillance vis-à-vis du travail des autres. Quelques années plus tard, j’en fis mon métier devenant metteur en scène et participant à de nombreuses occasions aux sollicitations de COMETE, par s des stages, des ateliers ou en présentant des spectacles. J’y ai, tout au long de ces années, quels que furent les animateurs et animatrices, toujours perçu cette passion et cette ferveur dans la qualité et l’exigence de la transmission. COMETE a ouvert à nombre d’élèves mais aussi d’enseignants les portes de la rêverie collective, de la découverte des écritures contemporaines, nourrissant années après années une émulation qui faisait se côtoyer dans la plus grande simplicité artistes et amateurs en herbe. Si ces rencontres ont suscité parfois des vocations, elles ont toujours gravé des souvenirs de scène, des moments de partage et libérer l’imaginaire. C’est en cela que cette association qui accompli un travail colossal d’éveil, de citoyenneté est indispensable. La menacer de disparition est un affront aux ambitions d’une société qui croit en l’ouverture et à l’émancipation.

  20. Ce que COMETE permet c’est une ouverture au-delà de ce que l’on peut imaginer : des trajectoires ouvertes, des destins modifiés, des regards différents, des possibles inenvisagés, des rencontres déterminantes, des échanges constructifs, des découvertes jubilatoires, des émancipations… la liste est encore longue! Je me souviens de cette jeune fille de terminale qui ne connaissait rien au théâtre, issue d’une famille où le livre n’existait pas, où la sortie culturelle n’était même pas une potentialité et qui prend du plaisir sur scène, qui va aux rencontres théâtrales dans les années 90, qui découvre des espaces culturels, qui découvre la force d’un texte de théâtre joué, interprété, qui comprend les choix inhérents à la mise en scène, émue de vivre des expériences collectives qui nourrissent des rencontres qui l’enrichissent. Depuis cette jeune fille est devenue professeure, et a, à son tour, fait profiter des rencontres théâtrales auprès de ses élèves, eux-mêmes nourris de ces rencontres, ont souvent rédigé des témoignages remplis de gratitudes pour COMETE et ses bénévoles, et tout ce que cela leur a apporté. J’ai vieilli depuis mais cette jeune fille continue de vivre en moi et je me souviens parfaitement de ce que ces rencontres m’ont permis de vivre.
    Et l’on devrait d’un revers de main balayer toutes ces années? On devrait accepter que ce ne sera plus possible? Que l’on ne pourra plus offrir aux générations futures ces mêmes possibilités ? Que l’on doit accepter que la culture est moins importante mais le reste sur le papier parce que c’est politiquement correct?
    Le choix qui est fait c’est celui du renoncement à l’égalité des chances, celui de la préférence financière et politique à celui de l’engagement pour des idées, pour des valeurs… Mais que penseront ces citoyens quand il s’agira de voter ? Qu’on les a oubliés? Pire on les a méprisés!
    Je soutiendrai toujours ceux qui se battent sur le terrain en faveur d’une égalité d’accès à la culture, ceux qui ont donné la possibilité à de nombreux enfants de sortir de leur caverne et de ne pas avoir peur de la lumière!

  21. Quelle tristesse dans le cœur de voir les racines de son passé coupées une à une.

    C’est aujourd’hui Comète qui est amputée de ses subventions, ce qui met en péril l’existence même des printemps théâtraux, si chers aux yeux des élèves. L’éducation théâtrale a été fondatrice pour moi, et, dès mon plus jeune âge, a façonné l’homme que je suis devenu. Les printemps théâtraux de Guérande et de Noirmoutier y ont grandement contribué. Moments de découverte, de révélation, de passions et de construction, ils m’ont permis d’ appréhender le monde, dans le corps, la voix et les mots ; faisant naître chez moi une vraie passion, celle du jeu, et une vocation, celle de comédien.

    Amputer Comète c’est ajouter à la perte de repères, de transmission, c’est nuire à l’intelligence et au langage, c’est empêcher le corps et l’esprit, c’est appauvrir un peu plus le monde. Moi, et grâce à Comète et à ses acteurs, j’ai eu la chance d’y prendre ma place, laissons en un peu aux générations futures. Forza !

  22. Quelle rage !
    Comète et les rencontres comme les printemps théâtraux, c’est tellement de bonheur, de partage, de fierté pour nos élèves, et une opportunité unique pour nos jeunes des quartiers. Priver de subvention cette action culturelle unique en son genre et si constructive, c’est vraiment idiot et injuste. Accrochez-vous et dites-nous comment on peut vous aider

  23. Tout mon soutien à Théâtre Comète pour que perdure cette action et qu’elle obtienne les financements nécessaires tant de la Région que de la DRAC

    1. Tout mon soutien à Théâtre Comète pour que perdure cette action et qu’elle obtienne les financements nécessaires, car Comète permet une ouverture au-delà de ce que l’on peut imaginer qui est fantastique

  24. Quand le bruit des bottes se rapprochent, la culture s’éloigne. Malheureusement, les coupes budgétaires se font déjà douloureusement sentir et toutes les collectivités réduisent leurs contributions financières. Toutes? Non, de nombreuses communes, dont celle que j’ai l’honneur de servir, continuent de soutenir la création artistique, parce que la création c’est la vie et que des projets portés par COMETE ou Jeunes en Scène, permettent aux jeunes de découvrir la scène, donc la vie. Ces projets sont essentiels au développement artistique et intellectuel de tous ces jeunes, et coûtent finalement très peu au regard du bénéfice escompté. N’allons nous laisser en héritage à cette jeunesse, que le bruit des canons et le monde de l’argent.

  25. C’est au Printemps Théâtral de l’association Comète organisé à l’époque à Guérande que je me suis prise ma première claque théâtrale. J’y suis allée une première fois en sixième, avec le collège Paul Langevin de Coueron puis une deuxième fois en première avec le Lycée la Colinière de Nantes il y a quatre ans, et ces deux séjours ont forgé, différemment, celle que je suis aujourd’hui.

    Montrer aux jeunes, lycéen.nes et collégien.nes que la création théâtrale est un monde possible, fait de rencontres, de joie, de spectacles et de partage est capital pour former les futur.es acteurices, spectateurices mais aussi humain.es de demain. Rassembler des jeunes de plein d’horizons, d’âges et d’ambitions différentes et promettre à toustes un monde humain, solidaire.

    Ces moments ont marqué à jamais beaucoup de monde que je côtoie, ou ai côtoyé, qu’ils s’orientent vers le monde du spectacle ou non.

    Pour moi c’est ça les rencontres théâtrales de l’association Comète. Ce sont les rires qui m’ont appris, ce sont les sourires qui ont consolidé la collégienne puis lycéenne que j’étais, ce sont les paroles qui m’ont attrapée, la beauté qui m’a chuchotée que ma place était là. C’est grâce aux rencontres que je me suis dirigée vers une formation d’acteur. La flamme et soif de plateau que j’ai en moi viennent de Guérande, des rencontres faites, des ateliers vécus, des spectacles vus, des étoiles dans les yeux, des possibilités plein les mains. Merci pour ça.

    Ne plus soutenir ce genre d’événements associatifs, c’est se priver de jeunes dans les théâtres, sur les plateaux, c’est les priver de souvenirs façonnant ce qu’ils sont et deviennent, c’est fermer des espaces et temps de respiration pour des jeunes qui en ont besoin. C’est tuer les créations lycéennes, les ambitions-montagnes des collégien.nes, les larmes joyeuses et le cœur qui bat à mille à l’heure. C’est tuer les émotions intenses et belles d’humain.es qui n’attendent que ça.

  26. Bonjour à tous, j’ai eu l’occasion de participer au printemps théâtrale avec mon groupe de théâtre du lycée. C’était une expérience enrichissante et nous en sortons grandis. Il m’a permis de m’affirmer et de faire du théâtre une réelle identité. J’espère que ce bel événement va perdurer encore longtemps, c’est pour cela que le supprimer serait injuste et insensé pour les générations à venir. J’espère réellement que tous les élèves théâtreux pourront aller un jour à Guérande pour vivre ce beau partage, cette cohésion et ces nombreuses rencontres avec d’autres élèves et professeurs. Continuons à faire vivre la culture !

  27. Je suis un des chanceux élèves ayant participé trois années de suite au Printemps Théâtral de Guérande lors de mes années de 5e, 4e et 3e au Collège Alice Milliat (anciennement Le Galinet).

    Au-delà même du fait que cette expérience trois fois renouvelée a été pour moi, ainsi que pour nombre de mes camarades, la plus enrichissante au regard de l’aspect théâtral, mais aussi et surtout humain et politique de toutes nos années collège (passant largement devant les voyages scolaires à l’étranger, les rallyes citoyens, les sorties au musée, au cinéma, et même au théâtre), cette expérience a été le point de départ d’une apprentissage d’artiste en devenir (Section théâtre du Lycée la Colinière à Nantes, DEUST et Licence Arts du Spectacle à Aix-en-Provence, puis Master de Mise en Scène à Marseille) qui constitue pour moi et plusieurs de mes camarades un chemin de vie salutaire du point de vue de nos difficultés de vie (positionnements socio-économiques bas, troubles et handicaps sociaux divers, et aussi, rage de vivre, intense, de dire nos vies, nos douleurs et nos souffrances, ce que le théâtre permet autant voire plus que les manifestations et les mouvements sociaux). L’art, et plus particulièrement la scène, et plus spécifiquement encore il me semble, le théâtre, est une occasion de dire, de faire entendre, de se faire entendre, et il me semble irresponsable, d’autant plus aujourd’hui, de retirer cette possibilité de dire et d’être entendu à tant de jeunes qui hurlent intérieurement de ne pouvoir s’exprimer.

    Condamner les Printemps Théâtraux, c’est détourner les yeux de la souffrance d’une génération qui ne se sent pas entendue, et à raison – elle ne l’est pas -, c’est révélateur d’un désintérêt, voire d’un inintérêt, pour tant de garçons et de filles qui ne devraient pas valoir moins que les hommes et les femmes qu’ils et elles seront, parce que c’est maintenant qu’ils et elles se forgent, se fabriquent.
    Tant d’individualités qui ont des choses à dire, et qui, s’ils et elles ne les disent pas sur scène, iront les dire dans la rue.

    Condamner les Printemps Théâtraux, c’est museler, désamplifier, tuer dans l’oeuf des esprits vifs et pleins d’envie. C’est rendre vague la vie des jeunes qui ne sont jeunes que par la distance qu’ils et elles partagent avec nous en âge, mais qui sont des êtres à part entière, tout aussi complexes et émotionnés que ceux qui les dirigent, qui les musèlent, qui les désamplifient, qui les tuent dans l’oeuf. Ils ne sont pas des sous-humains qui mériteraient de ce fait une sous-alimentation culturelle. Ils sont la chair, le sang et l’esprit de demain, certes, mais ils sont aussi et surtout déjà celle d’aujourd’hui. Ils existent, et parce qu’ils ne décident pas, on devrait ne pas les regarder ?

    Au cours de mon très court parcours de jeune artiste, j’ai eu l’occasion de mener des ateliers d’initiation à la danse et au théâtre auprès de scolaires, de monter plusieurs spectacles avec des troupes amateurs, de jouer des spectacles dans des écoles, dans des collèges, dans des lycées, de faire du théâtre en espace public, du théâtre invisible, du théâtre performatif. Cela ne fait que 4 petites années, et je m’extasie de voir à quel point le théâtre a du sens, et à quel point chaque petite baisse de subvention publique fait disparaître bien plus que des artistes, car nous artistes sommes avant tout porteurs de sens. Nous nous efforçons chaque jour de cimenter comme nous le pouvons la communauté, de dire le cri des oubliés, d’hurler la rage des inentendus et inécoutés.
    Les rencontres que constituent les Printemps Théâtraux en sont le symbole, et il suffit pour s’en convaincre d’y poser le pied.

    Condamner les Printemps Théâtraux, c’est condamner la poursuite du théâtre chez les jeunes, c’est condamner les rencontres si fécondes et nécessaires dont ces événements sont les occasions, c’est condamner la possibilité d’un apprentissage de la vie en communauté, c’est faire des économies sur l’aujourd’hui et le demain de tant de jeunes qui ne demandent rien de plus que le droit à exister comme les autres.

    Condamner les Printemps Théâtraux, c’est condamner le monde à se taire.

  28. Ça va paraître un peu égoïste mon commentaire car je vais surtout parler à titre personnel, mais ayant déjà participé au Festival de Guérande en tant que comédienne amatrice il y a quelques années, je me suis aperçue de tout l’investissement mis dans ces événements théâtraux, et cette expérience restera longtemps dans ma mémoire tellement j’ai aimé y participer. Aussi, ayant été élève au Lycée La Colinière à Nantes avec la spécialité Théâtre, j’ai eu la chance de participer à d’autres activités et des rencontres théâtrales grâce à l’association Comète et à mon ancienne professeure de théâtre Madame Blineau, qui fait d’ailleurs partie de cette association. Pour ma part, le théâtre m’a tellement apporté dans ma vie, ces rencontres m’ont enrichie en tant que personne, et je trouve que c’est vraiment injuste que les générations futures ne pourront pas avoir la même chance que moi. En ce moment, l’art est beaucoup touché par les manques de financement, alors personne ne souhaitent que les Printemps Théâtraux ne nous soient enlevés aussi.

    En apportant tout mon soutien à l’association Comète, j’espère que mon commentaire et celui de tous les autres fera changer les choses !

  29. Il est impensable pour moi, ainsi que toute ma classe de spécialité théâtre de l’année dernière, d’imaginer la fin de Comète. C’est justement grâce à cette association et à toutes les rencontres qu’elle a pu organiser que notre groupe est encore aussi soudé aujourd’hui, après la fin de nos années lycée.
    Je me rappellerais toujours du séjour à Mesquer, de la journée de rencontre entre collèges et lycées à la salle Ligéria, et de la conférence à la salle Francine Vasse où l’on avait dû improviser sur scène pour montrer tout ce que le théâtre avait de plus humain. Comète nous a offert des opportunités en or. A chaque fois c’était des rencontres inoubliables, des liens de troupe qui se fortifient et surtout la découverte, à travers de nouveaux professionnels, de techniques de jeu nouvelles et enrichissantes.
    Je n’imagine pas les générations futures en enseignement théâtre passer outre ces évènements.

    Zoé Guyvarch-Papillon, ancienne élève au lycée La Colinière

  30. J’ai participé a des rencontres théâtrales de comète, et c’était vraiment des moments incroyable, avoir des opportunités de jouer avec d’autres gens et de rencontrer des nouvelles personnes qui aiment aussi le théâtre c’est vraiment une chance et c’est possible grâce à comète

  31. Vive le théâtre et surtout son accès pour tous.Ma fille est aujourd’hui à l’aise à l’oral, une personne ouverte au monde, avec un esprit de solidarité et de coopération et ceci certainement grâce aux longues années dans les clubs de théâtre! Tant de nos jeunes sont en souffrance, on connaît aujourd’hui l’état du moral de nos jeunes, ce n’est surtout pas l’heure de réduire cette offre mais au contraire l’heure de le déployer XXL.

  32. Apprendre la possible interruption des Printemps Théâtraux m’a semblé impossible, eux qui nous portent depuis tant d’années, et qui permettent chaque années à des dizaines de jeunes comédiens de se rencontrer grâce au théâtre.
    J’ai eu beaucoup de chance de participer aux rencontres théâtrales de Guérande, en tant qu’élève au collège des Sables d’or, et ce moment fut déjà une expérience théâtrale, mais aussi sociale, permettant déjà de transformer mon groupe de théâtre en une vraie troupe soudée, mais aussi de créer des liens forts avec des personnes dont une reste, depuis plusieurs années, une amie proche.
    Quel ne fut mon plaisir de reprendre part à ces rencontres l’année suivante à Sainte-Luce, et de me mélanger une nouvelle fois à ces élèves de tous les âges. Ces rencontres offrent des moments de partage, et créent des espaces libres de jugement où chacun peut prendre sa place, découvrir son corps et sa voix et gagner confiance en soi. Enfin, le théâtre est un lieu politique, et voir des jeunes du même âge mettre en scène des pièces sociales dénonçant certaines dérives de la société, certaines dont je me rappelle encore très bien à l’heure actuelle, permet de toucher et d’éduquer d’une façon plus forte qu’aucun cours à l’école ne le pourra jamais.
    Alors je joins ma voix à toutes les autres pour soutenir Comète et les Printemps Théâtraux pour que mon expérience puisse être partagé par bien d’autres jeunes encore.

    Katell Bourdais, ancienne élève

  33. J’ai eu la chance de fréquenter le Printemps théâtral de Guérande à plusieurs reprises en tant que collégienne puis lycéenne, il y a de cela quinze ans (déjà !). J’ai pourtant l’impression que c’était hier, tant les souvenirs de ces Printemps sont encore vifs dans ma mémoire, tant ces moments ont été décisifs pour la jeune fille que j’étais alors, pour l’enseignante et jeune chercheuse que je suis aujourd’hui et plus simplement pour l’adulte épanouie que je suis devenue. Alors je joins ma voix à toutes celles et tous ceux qui ont manifesté leur indignation et leur soutien à Comète, à travers ce témoignage en forme d’hommage.

    Je me souviens du Printemps théâtral comme d’une petite bulle infiniment riche, un concentré de rencontres et de découvertes, une expérience à la fois immersive et intensive de la pratique du théâtre dans un temps suspendu, où l’on nous donne le temps de créer, penser ensemble, se regarder et s’écouter les uns les autres. Je me souviens de la peur mêlée à l’excitation dans les temps qui précèdent la représentation, du sentiment d’appartenir à un groupe, du plaisir de se produire sur scène, de sentir les regards posés sur soi, le temps d’un spectacle qu’on a construit ensemble et qu’on est fiers de montrer à nos camarades, dans un climat de saine émulation et de bienveillance ; de la confiance et de l’assurance conquises lors de ces journées. Quelle expérience fédératrice pour les groupes-classes dans lesquels j’évoluais alors !
    Pour moi, ces Printemps ont aussi été un moment particulier de découverte des textes théâtraux et de la langue, qui seraient par la suite au cœur de mes études et recherches, de la khâgne spécialité théâtre à une thèse en cours autour d’écritures théâtrales contemporaines, en passant par l’agrégation de lettres. Dans les rangs de l’ENS où je me suis formée, et où l’immense majorité de mes camarades (en particulier ceux du cursus théâtre) étaient issus de la bourgeoisie culturelle parisienne, j’ai aussi pris conscience – moi qui venais d’une petite commune de la zone périurbaine de Nantes, d’une famille où il n’y a pas de livres – de l’importance politique du Théâtre-Éducation en général et des Printemps théâtraux en particulier, du fait du type très spécifique de familiarité avec le théâtre que peuvent développer ces parenthèses immersives. Elire domicile autour du théâtre pendant plusieurs jours, être accompagné de professionnels, avoir accès à la scène pour présenter son travail : ce qui se joue à travers ces printemps théâtraux, c’est aussi la possibilité de se sentir à l’aise et pour ainsi dire à sa place au théâtre, ne serait-ce qu’en tant que spectateur ou spectatrice.

    À l’heure de ma première rentrée en tant qu’enseignante dans le secondaire, c’est avec une émotion particulière que j’accueille la nouvelle de la fin de la subvention des Printemps théâtraux par la DRAC. Les Printemps théâtraux, portés entre autres par des enseignants et enseignantes formidables, ont très largement contribué à forger mon désir de devenir professeure à mon tour. Ces rencontres théâtrales pourront-elles continuer à exister ? Toute ma gratitude et mon admiration vont à tous les acteurs du Théâtre-Éducation qui se sont battus et se battent aujourd’hui pour les sauver.

    Ce que disent tous ces messages, de nous anciennes et anciens élèves, c’est que ce que nous avons expérimenté là-bas est trop beau, trop précieux pour être mis en péril par une énième coupe budgétaire. Combien de rencontres décisives qui n’auront pas lieu, de trajectoires qui ne pourront plus exister si ces événements venaient à disparaître ! Combien de portes fermées !
    Prière de les laisser ouvertes !

  34. Ce n’est pas normal qu’une instance censée soutenir l’art dans sa région décide d’abandonner une association comme Comète qui démocratise le théâtre au plus grand nombre!
    Grâce à Comète, j’ai pu vivre des temps forts de rencontres humaines, j’ai pu partager des moments conviviaux autour du théâtre avec des gens passionnées. Il est évident que cette asso m’a été plus qu’utile dans ma découverte du théâtre et de ce qu’il m’apporte encore aujourd’hui.
    Retirer ces subventions c’est revenir à priver des centaines de lycéen.nes, collégien.nes de la chance qu’est faire du théâtre dans une période charnière de leurs vies, de rencontres qui nous marquent, de temps d’écoute, d’expression, de création, qu’on leur donne enfin dans un milieu plus qu’hostile.
    Merci à Comète d’avoir accompagné mes années de lycée et soutien inconditionnel

  35. Quel courage à tous les acteurs du monde du théâtre, de s’investir et de se battre encore et toujours pour faire vivre la culture! Ils ne devraient pas s’inquiéter en permanence des futures coupes budgétaires, leurs projets sont essentiels au développement artistique et intellectuel des jeunes. En janvier 2024, le Président de la République expliquait aux Français l’importance du théâtre, qui « donne confiance. Cela apprend l’oralité, le contact aux grands textes. »
    Alors, pourquoi tuer des évènements qui défendent ces valeurs, qui ont fait leurs preuves, qui fédèrent?

  36. J’étais une passionnée de théâtre étant ado et j’ai eu la chance de participer au printemps théâtrale avec mon collège à Guémené-Penfao puis en option théâtre au lycée la Colinière à Nantes. Ces expériences m’ont forgées en tant que personne, m’ont permis d’aborder mon rapport aux autres de manière plus sereine dans un moment aussi difficile qu’est l’adolescence. J’ai poursuivie mes études et ai intégré une compagnie par la suite avec laquelle j’ai monté une pièce. Aujourd’hui j’ai changé de corps de métier mais je repense à ces années avec beaucoup de joie et espère que d’autre après moi auront la chance de participer à ce genre de rencontre, de faire une option théâtre, d’aller voir des spectacles.

  37. J’ai eu la chance de vivre 3 expériences totalement différentes avec cet association, et pourtant je n’en ai jamais eu des meilleurs qu’elles. Cette association m’a permis de vraiment comprendre quel était ma passion et ce que je voulais faire de ma vie, en plus j’y ai fait des rencontres incroyable et le fait que autant de jeunes soient la pour la même raison est juste magique, c’est quelque chose qu’il faut continuer de garder avec nous, le collectif qui s’y trouve aux printemps théâtraux est une chose précieuse qui permet de se découvrir soi même mais aussi des personnes que jamais on aurait pensé approcher. La fin de comète est juste impensable car maintenant elle fait partie de toutes ces personnes jeunes ou âgées, alors il faut juste qu’on soit tous ensemble pour que cela ne se réalise pas!!

    Je ne peux pas imaginer que cette association disparaisse..;

  38. Tout mon soutien à l’association Comète.
    Mes enfants ont fait du théâtre au collège et lycée et j’ai vu combien cela les a aidé à devenir ce qu’ils sont aujourd’hui, des adultes épanouis, responsables et engagés dans leurs choix, sachant s’exprimer devant du monde.
    La culture est juste indispensable au bien-être, au lien social, au vivre ensemble. Elle permet de s’ouvrir au monde qui nous entoure.
    Mon quotidien est de jouer des spectacles au sein de structures scolaires ou maisons de retraite. Et je vois l’importance du théâtre, de la musique pour partager des moments forts d’émotion et de joies.
    Autant que possible, ne lâchons rien !

    1. Comment croire que cela est possible ? J’ai grandi avec les politiques culturelles héritées de Malraux, j’ai grandi au sens propre comme au sens figuré, grâce à des politiques qui plaçaient l’humain avant toute chose. J’ai poussé dans le terreau des options théâtre, qui ont accompagné tellement d’élèves, en qui, parfois, plus personne ne croyait. Je retrouve ici le témoignage d’anciens d’élèves avec qui j’ai traversé plusieurs fois les Printemps Théâtraux en tant qu’enseignante avec la même intensité et le même émerveillement qu’eux. On en sortait heureux et galvanisés, on en sortait plein d’espoir et de fureur de vivre, on en sortait avec l’envie de recommencer car ce que l’on y trouvait, on ne le trouvait nul part ailleurs. Ce sont des moments de vie avec les jeunes que je n’oublierai jamais. Les Printemps Théâtraux ont besoin de subventions pour perdurer car ils font grandir, forment et transforment profondément ceux qui les traversent. Dans un temps et un espace circonscrits, ils font exister l’ici et le maintenant propre au théâtre mais dont le souvenir dure éternellement. Merci COMÈTE.

  39. J’ai eu la chance de participer au Printemps Théâtrale de Guérande à plusieurs reprise lorsque j’étais au collège, aux côtés de mes camarades et amis du Galinet à Blain.

    À ce jour il s’agit des plus beaux moments de communauté que j’ai pu vivre, et il s’agit clairement de certains des plus beau souvenirs de mon adolescence.
    J’ai le sentiment que l’interruption de ce festival serait une perte majeur. Toute les opportunités perdus; les rencontres, les moments forts, les souvenirs et l’impact que cela à sur soi en grandissant.
    On ne suspecte pas la valeur que ça a avant de l’avoir vécu, mais je pense parler pour tous quand je dis que ce sont des moments qui nous suivent pour toujours.
    Cela m’attriste profondément pour tout ceux qui n’aurait pas la chance de vivre cette expérience, dont l’impact n’est que plus important car elle est vécu durant les années les plus formatrices de nos vies.

    Merci Comète,
    Vous devez exister!

  40. Cette suppression des subventions de l’Etat me met en colère.
    Mes enfants ont participé aux printemps théâtraux dans leurs années collèges et lycées, j’ai accompagné mes élèves à plusieurs reprises au Printemps théâtral, à Nantes et à Guérande, et j’y participe encore comme bénévole au sein de Comète pour le Printemps théâtral de Mesquer.
    Je ne reviendrai pas sur toutes les richesses apportées par ses rencontres, déjà exprimées dans les multiples témoignages.
    Je reviendrai sur la nécessaire mise en projet des jeunes.
    A l’heure où la santé mentale des jeunes va mal, et tous les indicateurs le montrent, supprimer une occasion pour les jeunes de se mettre en projet est d’une grave inconséquence.
    Le préparation d’un printemps théâtral, c’est un an de mise en projet pour 600 collégiens et lycéens. Une année scolaire d’engagement dans le travail en équipe, accompagnés par les enseignants et les artistes, en vue de la rencontre…
    Le printemps théâtral, c’est la rencontre, avec la magie d’un « mini festival d’Avignon » pour tous les jeunes, avec la diversité des pièces jouées et la rencontre avec leurs auteurs, et, pour les adultes présents, c’est la magie de voir toute cette jeunesse enthousiaste, fière d’avoir mené le projet jusqu’au bout. Des jeunes fiers de présenter leur travail à leurs pairs, dans les échanges de théâtre et de musique, heureux de partager des moments précieux, et heureux de continuer à apprendre dans les ateliers organisés avec les artistes entre les spectacles.

    La charte pour l’éducation artistique et culturelle qui figure sur le site de l’Etat, education.gouv.fr, précise dans l’article 2 : l’éducation artistique et culturelle associe la fréquentation des oeuvres, la rencontre avec les artistes, la pratique artistique et l’acquisition de connaissances.
    En organisant les Printemps théâtraux, l’association Comète est au coeur de cette demande, au coeur de cette demande de l’Etat.

    La charte précise encore dans son article 6 : l’EAC permet aux jeunes de donner du sens à leurs expériences et de mieux appréhender le monde contemporain
    Dans les articles 3, 4, 8, elle mentionne l’éducation à l’art, l’éducation par l’art, la dynamique de projets associant les partenaires
    et dans son article 7 : « L’égal accès de tous les jeunes à l’EAC repose sur l’engagement mutuel entre différents partenaires : communauté éducative et monde culturel, secteur associatif et société civile, Etat et collectivités territoriales »
    En supprimant leurs subventions à l’association Comète, l’État et la Région, collectivité territoriale, rompent leur engagement et c’est pitoyable ! Car la communauté éducative, le monde culturel, le secteur associatif ne baissent pas les bras.
    A l’heure où les jeunes ont plus que jamais besoin qu’on valorise leurs projets, qu’on leur fasse confiance, qu’on leur donne la possibilité de « donner du sens à leur expérience » et qu’on leur donne l’occasion de voir le monde contemporain et leur avenir de façon riche et positive, cette décision ne peut que renforcer une vision négative du monde des adultes et du monde politique.
    Et cela me met en colère ! Ce n’est pas ce dont les jeunes ont besoin !
    Les jeunes, et les adultes qui les accompagnent, ont besoin d’espoir, d’enthousiasme, de partage, de rencontres, d’art et de culture !

    Nous avons tous besoin d’espoir, d’enthousiasme, de partage, de rencontres, d’art et de culture !
    Merci Comète !

  41. J’ai franchi pour le première fois les portes d’un théâtre à 16 ans, lors d’une sortie organisée par la professeure de français, sans en garder un souvenir impérissable, juste la sensation étrange d’une vibration liée à ce rapport direct avec le jeu et la présence des comédiens, un frémissement. C’était un « impromptu » de théâtre, sans lendemain, ni travail lié au jeu ou à la mise en scène.
    Je suis depuis devenu professeur, mais avec des élèves plus jeunes. C’est ma compagne (Merci !!!) qui m’a initié depuis aux arts du spectacle vivant.
    J’ai eu la chance il y a quelques années de participer avec différentes classes à des projets successifs d’éducation culturelle et artistique à l’échelle d’un bassin local, en compagnie d’autres classes d’écoles ou de collèges et d’ateliers ou de clubs théâtre de collège. Au cours de chacun de ces projets, nous avons assisté à un spectacle commun, chaque professeur impliqué a pu bénéficier d’une formation de 2 jours, riche et éclairante, avec des formatrices de la DAAC et un professionnel du spectacle, grâce auquel chaque élève rencontrait dans son établissement un ou des artistes impliqués dans le spectacle pour un temps d’échange incroyable, où chaque classe présentait en fin d’année une forme théâtrale travaillée tout au long de l’année, en lien avec la pièce vécue, ainsi que des ateliers d’école du spectateur en intermède de chaque prestation des classes (encadrés pour certains par des membres de Comète), j’en oublie presque les réunions pour construire le projet et en effectuer le bilan, déjà précurseur du projet suivant : en bref, de véritables projets de THEATRE-EDUCATION ! Nombre de mes élèves n’étaient jamais allés au théâtre, certains ont dit qu’ils « n’aurait plus peur d’y aller », car ils comprenaient que c’était le lieu de tous les possibles, et pas seulement un rassemblement d’initiés. A chaque représentation, à chaque bilan de fin d’année discuté avec eux, la sensation de faire groupe, d’avoir vécu une expérience qui implique, responsabilise et rend riche.
    Ce temps est révolu, cette riche expérience malheureusement mise à mal par les cordons resserrés de la bourse publique, ô combien décriée par le manque de rentabilité dont elle fait preuve.
    De beaux discours en début de mandat sur l’importance de la culture, suivis d’effets contraires : des moyens (et il en faut pour des projets d’envergure) en berne, la mise à mal des associations, des artistes, garants de la véritable pluralité des voix nécessaire à une société consciente et soucieuse de l’autre.
    A quand la volonté politique d’une Renaissance des arts florissants pour tous, et dans l’intérêt de tous ? Au cas où cela arriverait, ce serait une bonne idée de se tourner vers Comète et les autres associations de théâtre-éducation pour que puissent être soufflées de petites graines essentielles.

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Thème : Superposition par Kaira